記得唸書時代聽過一個笑話,有人在Friday’s餐廳打工,職訓測驗中被問到某種沙拉怎麼做,他的回答是:「用手做。」雖然荒謬,其實他說的一點也沒錯――職場上的確什麼事都要自己做,這才是工作的真諦。

Dans ma vie professionnelle, c’est la deuxième fois que je tiens un poste de PM. La première fois pas du tout dans un même métier, mais finalement, la réalité de travail est tout à fait idem : on doit tout faire soi-même. 

Un jour, pas bien lontemps depuis que j’ai commencé ce nouvel emploi, j’ai reçu un projet de 3,000 mots pour une semaine, alors j’ai décidé d’appeler à un freelancer pour s’en occuper puisque j’aurais assez de temps pour la relecture et tout.

D’abord, j’ai pensé naturellement à mon prédécesseur, qui connaissait bien les références, la procédure etc. A ma surprise, il m’a refusé tout de suite car il était en train de préparer un examen important. D’accord, c’était sa priorité. Mais quand j’étais sa freelancer, je ne lui ai jamais dit non, même si j’avais des travaux en main. De plus, ce n’était qu’un travail de 3000 mots, vraiment pas volumineux. C’était peut-être exactement la raison : ce genre de « petite » traduction, il s’en est chargé tout seul d’habitude.

J’ai en suite téléphoné à l’autre traductrice indépendante, c’était toujours la messagérie. Je n’avais pas de choix mais lui écrire un mèl. Elle m’a répondu, en anglais, qu’elle a déménagé à l’étranger et n’était plus dispo pour des traductions depuis (je n’y vois pas tellement la logique...). Et ça, elle a déjà informé mon prédécesseur. Très bien. Ce qui est pire : cette traductrice et moi étions les deux seules freelancers FRA-CHT sur notre liste de contacts. Cela signifie que maintenant je deviens in-house, on n’a plus personne.

Du coup je ne savais plus quoi faire. Ma collègue a vu en ligne à ce moment-là la prédécesseuse de mon prédécesseur. Elle lui a demandé si elle pouvait le prendre, elle a accepté via msn, mais avait besoin d’installer notre outil TAO. Donc on a préparé le lien FTP, les documents de formation, le code d’activation et puis lui a envoyé par email.

J’ai découvert cependant qu’elle avait un tarif assez cher enregistré dans notre base de données. J’ai essayé d’appeler sur son portable pour en discuter sans succès. Elle n’a même pas répondu mon mèl. Et bien sûr, elle a aussi disparu sur msn...

Ma collègue s’est rappelée encore qu'avant le départ de mon prédécesseur, il a formé une traductrice étudiante. J’ai composé le numéro, elle m’a dit qu’elle allait bientôt retourner en France et serait complètement occupée. Voilà 4 fois de suite, personne ne veut travailler pour moi.

Comment se fait-il qu’on a absolument aucun contact valable dans une entreprise de localisation ? Je n’ai pu que tenter ma dernière chance : une traductrice indépendante que j’ai connu à peine. Au début je n’ai même pas voulu essayer car c’était quelqu’un qui m’a passé un travail sans m’avoir passé l’argent. Mais finalement c’était pas possible pour elle non plus : elle n’a jamais utilisé notre outil TAO, et n’avait pas d’ordinateur portable !

On m’a donc dit que toutes ces tentations en vain, si j’avais commencé à traduire tout au début, le travail aurait été déjà fini. Certes, un(e) chef de projet ne doit pas perdre du temps à chercher les traducteurs non valables, mais faire le lui-même, voilà une leçon bien utile.

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